Fenomenología y Filosofía Primera 
«El filósofo se incluye a sí mismo, en cierto modo de una vez para siempre, en la peculiar tradición de los hombres sin tradición, o sea, de los socráticos» M. G-B.

Hasta el 5 de Mayo. Communicatio: Religion(s) et politique(s)


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    Le deuxième Congrès de la Société Francophone de Philosophie
de la Religion (SFPR) à Montréal (Universités de Montréal et McGill) portait sur « Religion et vérité », ajoutant toutefois pour particulariser lethème de la rencontre : « Tâches et défis d’une philosophie de la religion
à l’âge post-séculier ».
    Sur son quatrième axe des thématiques de recherche avait été abordée la question juridico-politique de la religion, à l’âge séculier ou post-séculier, et singulièrement dans le rapport aux Droits humains.
Dans cette suite logique, le Congrès de Bruxelles voudrait traiter, spécifiquement du rapport «religion(s) »/« politique(s) », en adoptant une perspective essentialiste ou fonctionnaliste, thématique ou historique, au gré des méthodologies et des options qui seront retenues par les différents intervenants.
    Pour ce faire, la titulature du Congrès est volontairement large et pluraliste, dans tous les sens de cet adjectif, en usant conséquemment du singulier et pluriel, pour que toutes les approches soient possibles, y compris dans une visée pluridisciplinaire.
    Certes, on sait combien la notion de « religion » est complexe, dans son histoire et dans ses applications, comme on sait aussi que le religieux contemporain est souvent « buissonnier », « bricolé » ou que les croyances sont « flottantes », pour reprendre des observations sociologiques ; tandis que le politique est, quant à lui, souvent remis en cause, notamment dans ses capacités à offrir des visions renouvelées du monde et de l’histoire commune, au moment où se jouent la fin de l’organisation religieuse des sociétés, ainsi que leurs normativités afférentes, et la perte des schématismes religieux du salut.
    Il semble, à cet égard, urgent de réfléchir à nouveaux frais, sous l’angle fondateur de la discipline philosophique et des divers courants qui la constituent, à cette articulation, à ce moment paradoxal où l’on assiste à un retour du « religieux » et à une mise en cause des fondamentaux de la démocratie, avec des effets sur la déclinaison des articulations du théologique et du politique, mais aussi de l’hétéronomie religieuse et de l’autonomie démocratique.
    Ce Congrès se propose donc d’aborder la problématique, certes au gré de ses évolutions historiques depuis le moment de l’invention de la démocratie en Grèce, mais également en demandant comment peut se penser aujourd’hui, théoriquement et pratiquement, le théologico-politique, dans ses articulations et quelles qu’elles soient.
    On s’interrogera également sur ce que peuvent et doivent encore vouloir dire les notions de « citoyenneté » et de « laïcité ». Selon quels modèles théologiques et/ou politiques ont-elles été déclinées, au fil de l’histoire, et quels sont leurs usages, leurs ressources et leurs prétentions, dans la géopolitique contemporaine du religieux. Singulièrement à un moment historiquement repérable où il appert que les religions monothéistes, pour ne prendre que ces cas de figure, voient leur «croire» se transformer, entre identitarismes et syncrétismes, entre radicalisations et sécularisations - et l’on pourrait multiplier les dichotomies.
    On se demandera encore comment penser les fondements du lien social collectif quand il s’agit de prendre en compte – même pour les réfuter – les paradigmes des discours issus des religions et croyances, en se posant la question, moderne et récurrente, de savoir si une construction sociale et politique peut/doit intégrer ou refuser les propositions de sens qui émanent de ces discours dont l’horizon n’est pourtant pas celui de la raison démocratique, avec les modalités qui la constituent. 

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    Les propositions de communication (accompagnées d’une brève présentation du proposant) sont à envoyer, pour le 5 mai 2017, au plus tard, à l’adresse électronique du Professeur Jean Leclercq : jean.leclercq@uclouvain.be
    Elles feront l'objet d'un accusé de réception. Un comité de sélection prendra en charge l’expertise de la proposition et rendra un avis d’acceptation ou de refus, au plus tard dans le mois suivant la réception de la proposition.
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    Radouane Attyia Philippe Capelle-Dumont Vincent de Coorebyter Lambros Couloubaritsis Jean-Michel Counet Baudouin Decharneux Vincent Delecroix 

Édouard Delruelle

Jean Grondin
Jean Leclercq
Walter Lesch
Marc Maesschaclk

Comité scientifique

Université de Liège

Université de Strasbourg
Université libre de Bruxelles
Université libre de Bruxelles
Université catholique de Louvain Université libre de Bruxelles
École Pratique des Hautes Études (Paris) Université de Liège
Université de Montréal
Université catholique de Louvain Université catholique de Louvain Université catholique de Louvain


Comité organisateur
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Jean Leclercq

Baudouin Decharneux Université libre de Bruxelles Avec
Pierre Bonneels
Jaime Derenne
Joaquim Hernandez-Dispaux
Université catholique de Louvain
Université libre de Bruxelles Université libre de Bruxelles Université catholique de Louvain 

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